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La Fanfare de l’ENS Lyon est (re-)née en 2012 dans une volonté de ressusciter l’ambiance festive et fanfaresque de l’école, autrefois assurée par des certains Pompoms Gueulent (oui, au masculin), et aussi de faire quelque chose des vieux souba/tuba/trombone qui moisissaient en salle de musique. La formation s’est beaucoup développée au fil des années : elle a recruté de plus en plus de musiciens, multiplié les sorties et touché un public de plus en plus grand. En 2015 elle prend le nom « La Fanfarovis », en hommage aux mouflons des jardins du site Descartes.
Depuis sa création et uniquement grâce aux dons des passants et aux divers partenariats, la Fanfarovis a pu rénover l’intégralité de ses instruments – pas gagné quand on sait que le souba tenait au début à la patafix et au scotch, était joué avec une embouchure en plastique pour euphonium et un bout de tuyau d’arrosage.
Aujourd’hui la Fanfarovis c’est 10 à 20 cuivres/bois/percus qui reprennent à peu près n’importe quelle genre de musique (pop, rock, métal, dance, new orleans, brass band, balkans, latin, paquito...) et la transforment en ambiance chaude et cuivrée. Que ce soit pour jouer dans la rue ou animer un événement privé (mariage, carnavals...), elle a tout pour plaire. À l’heure d’aujourd’hui, avec la Fanfarovis, même la grand-mère la plus percluse d’arthrose s’est remise au mambo et les mouflons sont toujours des ovidés libres.
Actualités
Trombinoscope des instruments
Outre les instruments personnels des fanfarons, la Fanfarovis a fait l’acquisition durant ces dernières années d’un certain nombre d’instruments, chacun ayant sa propre histoire, en voici un petit tour d’horizon :
TuBadass
Pour une modique somme, ce tuba ancestral à 3 pistons en Sib est venu renforcer le pupitre des basses en 2015. Il aurait assisté à l’exposition de Paris de 1910, et se distingue aujourd’hui par ses pouêt graves et baveux. Son absence notoire de clef d’eau contraint le tubiste à vider régulièrement les quatre coulisses mobiles qui le composent, instant unique où le musicien peut lire dans les yeux des spectateurs tout le dégoût que son geste a inspiré. Débit de 25cL à l’heure.
Souba doré
Fabriqué en RDA, d’âge inconnu, ce souba porte presque à lui seul la renaissance lointaine de la fanfare de l’école. D’antan doté d’une embouchure plastique d’euphonium et de tuyau d’arrosage, gages de conditions de jeux sans avantages (oui, ça rime avec fromage), il s’affirme désormais fièrement parmi les basses. Sa chaussette de protection, en réponse aux nombreux projectiles dont il est la cible, porte haut les couleurs de la Fanfarovis. Cela n’aura pas empêché trois maillets de grosse caisse de séjourner deux mois dans son conduit marécageux.
Souba argenté (Souba Mifa)
Ou la puissance à l’état brut. Modèle le plus vendu de la
marque King, il est le plus gros investissement de la fanfare depuis qu’elle existe.
Clairement sculpté sur un physique d’éléphant, il est venu apporter toute la justesse et le
volume sonore dont le pupitre des basses avait besoin.
Bébeupho
Acheté sur Paris, cet euphonium (pardon, saxhorn ténor) a rejoint la fanfare en
2016, dans l’optique de développer les petites basses au sein de l’ensemble pouêteux.
Facile à jouer, léger, c’est un très bon instrument de toute première étude que l’on peut
prêter à des débutants, ce dont on ne se prive pas.
Limp’eupho
Euphonium originel de la fanfare, il se distingue par sa tonalité inconnue.
Avec sa coulisse d’accord tirée à fond, il s’approcherait du si bécarre, ce qui contraint le
joueur à corriger chaque note qu’il joue aux lèvres, tout en veillant à ne pas faire tomber la
coulisse. Déconseillé comme euphonium d’étude, réservé aux fanfarons téméraires et
d’oreille sûre.
Trompettes
La Fanfarovis possède 3 trompettes de qualité variable, dont aucune n’a
appartenu à Miles Davis. L’un d’entre elle a séjourné pendant un certain temps en dehors de
son étui avant que des fanfarons ne remarquent une boîte vide lors d’un rangement du local
et ne fasse le lien avec cette trompette SDF.
Trombone Basse (Excalibone)
un des très rares descendants de la noble famille des
trombones basses de noix pure. La légende raconte que ces trombones étaient autrefois
joués par des semi-géants à la cage thoracique de la taille d’un homme tout entier, et queseuls quelques élus pouvaient prétendre à les remplir intégralement en les jouant. Ce
dernier a mis et continue de mettre à rude épreuve les abdominos les plus coriaces de la
Fanfarovis.
Trombone simple
Présent dès les premiers instants de la fanfare, il aura fallu attendre
quelques années avant qu’il ne devienne jouable. Jouable, si l’on omet bien sûr sa coulisse
grippée et vrillée. Ca reste tout de même même un trombone d’étude acceptable pour
accompagner les débutants dans leur éveil des premiers mois.
Clarinette basse
D’aucun pourraient la prendre pour un saxophone qui aurait trop bronzé,
ou pour la trompe d’un éléphant. Cette instrument, bien que peu joué par les fanfarons, fait
régulièrement des apparitions au moment opportun, provoquant des surprises “Mais on a
une clarinette basse à la fanfare?”
Sax Ténor
Acheté sur internet, ce saxophone nous a progressivement dévoilé ses secrets.
En effet ses tampons de liège, partie fort dissimulée de l’instrument sont d’un âge douteux.
Cependant il est de bonne facture et reste de qualité tout à fait respectable pour l’usage qu’il
en est fait.
Sax Baryton
Appartenant à la famille des bois (communément qualifiée de volaille par les
cuivres à cause de leur bec), cet instrument en est le plus gros représentant, d’où son
sobriquet , l’émeu. Ses basses puissantes semblent avoir été créées pour l’intro de Coco
des Lucky Chops.
Grosse caisse
Element essentiel s’il en est pour garder un tempo régulier, notre grosse
caisse est dotée d’un harnais permettant aux percussionnistes de se déplacer tout en jouant
de cet instrument volumineux. Attention néanmoins aux angle mort car elle occupe une part
non négligeable du champ de vision.
Caisse claire
Notre caisse claire a vu de nombreuses baguettes se briser l’échine,
victimes de percussionnistes tapant vraisemblablement trop fort. A l’instar de sa grande
soeur, cette dernière est équipée d’un harnais, qui a malheureusement une forte tendance à
se dévisser durant des concerts.